Description
Souffrance des mères de « Guernica », clameur des « Sabines » enlevées par les Romains, visage contourné d’une « Méduse » hurlante, confrontation de cris entre deux personnes dans une vidéo, oeuvre-cri sonnait l’alerte contre les tragédies d’Innocents migrants en Méditerranée, ou en mobilisation en faveur de l’anthropocène…
Au coeur de ces oeuvres une bouche trou, tache noire ou creux pour le regard. En cri ou en geste, la bouche attire l’oeil des spectatrices-spectateurs qui ne peuvent en obturer la béance. Mais depuis quand, pourquoi et comment ces oeuvres s’intéressent-elles à ces cris ? S’adressant au public soucieux de comprendre les arts et les images, de la fresque à la performance, cet ouvrage démontre et montre que ces oeuvres s’attachent, malgré leur réputation « de mauvais goût », à mettre en avant des scènes de cris afin d’en faire émerger la signfication moderne. Ces cris suspendent, en effet, toute culpabilité religieuse ou allusion aux dragons médiévaux. Ce sont des cris individuels ou collectifs, plein de réprobation envers des sources humaines (guerres, dominations, crimes), en forme d’appel aux spectateurs.
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